L’industrie de la mode provoque 10 % des émissions de gaz à effet de serre
Telle qu’elle est actuellement, l’industrie du textile implique une production de masse et l’emploi de matériaux polluants. Ainsi, elle ne génère pas moins de 1,2 milliard de gaz à effet de serre chaque année, ce qui représente 10 % des émissions totales et fait d’elle la deuxième industrie la plus polluante du monde. Si les tendances de consommation ne changent pas, ce chiffre atteindra 26 %.
78 % des Français se déclarent prêts à payer plus cher pour un article de mode éthique
Les vêtements éthiques sont issus de l’agriculture responsable, du commerce équitable, du respect des travailleurs et de la fabrication sans produits chimiques. Forcément, tout cela a un prix : les vêtements éco-responsables sont généralement plus chers que les articles issus de la fast fashion. Cependant, ils sont également conçus pour durer plus longtemps. Le rapport qualité-prix est donc très intéressant.
Mais il n’est pas nécessaire de casser sa tirelire pour offrir – ou s’offrir – des vêtements durables. En effet, le marché tend à se démocratiser de plus en plus. C’est notamment possible grâce à l’implication de start-up innovantes comme Slowy, une marketplace proposant exclusivement des vêtements durables.
80 % des interrogés apportent une importance particulière au lieu de fabrication
Si l’industrie de la mode est très nocive pour notre planète, nous assistons toutefois à un éveil massif de la population. C’est notamment le cas en France et en Europe. Ainsi, d’après une étude du cabinet RSA Thotaim et de la Haute école du conseil en image, près de 80 % des Français sont soucieux du lieu de fabrication de leurs vêtements.
Pour 81 % des Français, les matériaux utilisés font partie des critères les plus importants
Toujours d’après cette étude, environ 81 % des Français pensent que les matériaux utilisés jouent un rôle clé dans la qualité d’un vêtement. Environ 60 % des interrogés en font même l’un de leurs critères fondamentaux pour sélectionner une marque, et la juger éthique ou non.
87 % pensent qu’une marque de mode doit respecter ses travailleurs et ses fournisseurs
La qualité des matériaux est importante, mais les conditions de travail et de commerce le sont également. Pour la grande majorité des interrogés de l’étude précédemment citée, une marque de mode éco-responsable doit garantir des conditions de travail optimales à ses salariés. Selon eux, le commerce équitable doit également être de mise.
64 % des Français déclarent consommer des articles de mode éthique
Les habitudes évoluent dans le bon sens. D’après l’étude de RSA Thotaim et de la Haute école du conseil en image, près de 65 % des Français sont déjà passés à la mode éthique. Tandis que certains en consomment occasionnellement, une partie en ont fait un choix de vie et ne jurent que par la slow fashion.
Plus de 60 % des Français interrogés connaissent le terme « greenwashing »
Preuve que les consciences s’éveillent, plus de la moitié des Français ont déjà entendu parler du greenwashing et savent globalement de quoi il s’agit. Il s’agit d’une technique marketing visant à se faire passer pour une marque éthique sans pour autant appliquer des méthodes éco-responsables.
Cette technique est utilisée par la plupart des grandes marques issues de la fast fashion : elles adoptent le vocabulaire – voire même l’identité visuelle – de la mode éthique, font de grandes déclarations, mais n’agissent pas en profondeur. En d’autres termes, elles se font passer pour plus écologiques qu’elles ne le sont vraiment.
92 % des Français pensent ne pas être assez informés sur la mode éthique
Si les Français sont de bons élèves de l’éco-responsabilité, ils restent toutefois modestes sur leurs connaissances et cherchent à en apprendre davantage. Plus d’une personne interrogée sur dix aimerait mieux comprendre la mode éthique.